CONSEILS MUNICIPAUX 2008 – 2014
Le vélo au quotidien
L e 15 juillet, Roubaix sera la ville d’arrivée d’une étape du Tour de France. Avec Paris-Roubaix et ses deux vélodromes, Roubaix en marche pour être la capitale du vélo, sport spectacle ? Mais qu’en est-il du vélo comme mode de déplacement à part entière, sûr et confortable pour tous ?
Un exemple récent :après de coûteux travaux, la rue du Maréchal Foch vient d’être remise en double sens pour favoriser la circulation automobile. Et ce, sans aucun dispositif facilitant justement la sécurité et le confort des cyclistes. Une belle occasion de perdue, et pour longtemps ! Alors que selon un Schéma Directeur Vélo adopté par délibération en janvier 2016, cette rue devait être incluse dans un itinéraire structurant avec une piste cyclable.
Cherchez l’erreur ! Et ailleurs, des stations V’lille sont menacées. Roubaix, encore un (gros) effort pour être la capitale du vélo au quotidien ! Pour cela, la mobilisation des citoyens cyclistes est essentielle.
Christian Carlier, Myriam Cau, Slimane Tir, Tounès Rahim
pour le groupe “Ensemble, le pouvoir d’agir”
Roubaix XXL – Mars 2018
ROUBAIX SOLIDAIRE
E n ce début d’année 2018, nous présentons aux Roubaisiennes et aux Roubaisiens, nos meilleurs voeux. Que cette année soit une année de paix, de justice et de fraternité. Nos
pensées vont en premier lieu aux personnes les plus démunies, les personnes privées d’emplois qui ont souvent du mal à boucler leur fin de mois. La discrimination est un fléau qui touche encore les jeunes et moins jeunes dans l’accès à l’emploi. L’emploi, la mise à l’emploi de TOUS les Roubaisiens, doit être la priorité de notre ville.
Pour nous, écologistes, l’idéal est de produire et de commercer en privilégiant les produits locaux, en réduisant l’impact sur l’environnement, en redynamisant une économie et des emplois de proximité non délocalisables, en misant sur la jeunesse roubaisienne qui est notre richesse. La lutte contre le chômage doit être une opportunité de valorisation des talents, des
Roubaisiens(ne)s pour qu’ils deviennent le levier du renouveau économique et social de notre ville.
Tounès Rahim, Christian Carlier, Myriam Cau, Slimane Tir
pour le groupe “Ensemble, le pouvoir d’agir”
Roubaix XXL – Février 2018
EN 2018, il va falloir résister et préserver le tissu associatif
Nous ne savons pas ce qu’il adviendra des emplois aidés qui remplissaient d’utiles missions dans les associations ou dans les écoles.
Ces emplois dénigrés parce que précaires ne seront pas remplacés par de vrais emplois, les personnes concernées se sont vu proposer en remplacement : rien. Même pas une formation. Elles sont retournées à leurs difficultés ou leur isolement. Une sorte de double peine. Nous demandons à ce qu’ils soient remplacés par des emplois associatifs et que la municipalité intègre statutairement ceux qui étaient au service des Roubaisiens.
Nous sommes inquiets de la destruction du tissu associatif par la baisse ou l’arrêt des subventions des collectivités et de la Région. Le dialogue associatif se dégrade avec les pouvoirs publics dans la start-up nation.
En 2018, notre volonté d’agir sera tournée vers les Roubaisiens•nes et ceux qui n’abandonnent pas l’idée d’une société civile utile, active et qui n’est pas aux ordres.
Myriam Cau, Tounès Rahim, Christian Carlier, Slimane Tir
pour le groupe “Ensemble, le pouvoir d’agir”
Roubaix XXL – Janvier 2018
La baisse des APL
La logique budgétaire de l’État, au travers de la baisse des APL, produit une forme de solidarité inversée,
- entre locataires, pénalisant les moins modestes, au risque de détruire définitivement toute mixité sociale.
- Entre organismes, car elle touche moins ceux qui remplissent faiblement leur mission sociale. Les arbitrages budgétaires annoncés par les bailleurs pour équilibrer leurs comptes, risquent de se faire au détriment de l’entretien, des réhabilitations pourtant nécessaires et de la construction qui reste toujours insuffisante, face à la crise.
Les personnes les plus vulnérables seront le plus durement touchées par une mesure d’austérité, qui très vite détruira nombre d’emplois dans les activités du bâtiment.
Ni socialement juste, ni économiquement efficace, cette mesure est écologiquement contreproductive, en compromettant nos engagements de lutte contre le réchauffement climatique.
Slimane Tir, Myriam Cau, Tounès Rahim, Christian Carlier
pour le groupe “Ensemble, le pouvoir d’agir”
RoubaixXXL – Décembre 2017
Les contrats aidés
La brutale annonce par le gouvernement du président MACRON de la réduction massive des emplois aidés et cela sans concertation et sans évaluation partagée de leur utilité a sidéré. Roubaix est durement touché. Le délicat travail pour l’accès à l’emploi de ceux qui en sont le plus éloignés est massacré, les titulaires de ces emplois seront renvoyés au chômage.
Les associations roubaisiennes qui les emploient vont perdre des moyens, des actions socialement utiles arrêtées. Il faut préserver ces emplois dans les quartiers prioritaires de la Politique de la Ville.
Les députés du secteur doivent rendre compte de leur action pour supprimer cette mesure de la Loi de Finances 2018.
Mais il faut aussi que la municipalité n’aggrave pas le mal. Elle doit au minimum maintenir en 2018 les subventions aux associations et clubs sportifs. Elle doit examiner la situation des associations en difficulté suite aux baisses déjà enregistrées ou au retrait sur les contrats de ville.
Christian Carlier, Myriam Cau, Slimane Tir, Tounès Rahim
pour le groupe “Ensemble, le pouvoir d’agir”
RoubaixXXL – Novembre 2017
Roubaix zéro déchet, sérieusement ?
Notre Ville a deux visages, l’un souriant dynamique et créatif, en témoignent les initiatives de la société civile dans la culture, l’entreprenariat, la solidarité. L’autre est plus sombre : des logements insalubres, des quartiers sales, usés où vivent des Roubaisiens exaspérés. Les dépôts dont on ne vient pas à bout, des voitures sur les trottoirs, des délaissés qui attirent les ordures, parfois des rats… Mais de tout cela, on n’aime pas trop parler car Roubaix est « la ville » du Zéro Déchet. Cette idée utile, mais marginale eu égard aux difficultés de propreté et de maintenance à Roubaix, a donc envahi toute la communication de la Ville, tandis que le dialogue sur les difficultés du quotidien reste en friche. Où sont les correspondants du cadre de vie ?
Quel travail est conduit avec les différents bailleurs sociaux ?
Où met-on la barre de l’inacceptable ? M. le Maire, moins de com’, plus de fond… C’est ce que les Roubaisiens attendent
Myriam Cau, Slimane Tir, Tounès Rahim, Christian Carlier
pour le groupe “Ensemble, le pouvoir d’agir”
Roubaix XXL – Octobre 20017
Les élus de l’opposition démocratique ont quitté la séance du Conseil Municipal du 8 juin 2017
Événement peu banal au conseil du 8 juin, les élus de l’opposition démocratique ont quitté la séance. C’était une protestation contre un déni de démocratie : suite à une démission, la majorité a utilisé un artifice juridique pour récupérer le siège à la MEL qui aurait dû revenir à Myriam Cau. Le vote des électeurs de 2014 est bafoué, l’intention du législateur qui a expressément voulu que les délégués à la MEL soient désignés par les électeurs et à la proportionnelle est méprisée. À l’avenir, tout élu de l’opposition à la MEL sur le départ peut être remplacé par un élu de la majorité. La justice administrative a été saisie. C’est une question de principe et de démocratie, l’opposition et la proportionnelle doivent être respectées, en particulier à la MEL dont les compétences s’accroissent. Cette majorité de droite est visiblement tourmentée par des dissidences à répétition, elle tente de résoudre ses difficultés sur le dos de l’opposition, c’est mesquin et inadmissible.
Christian Carlier, Myriam Cau, Slimane Tir, Tounès Rahim
pour le groupe “Ensemble, le pouvoir d’agir”
Investir pour l’avenir, investir sur l’humain
Les statistiques de revenus et du chômage le disent : Roubaix est la plus pauvre des grandes villes de France. Ce n’est pas le cas du budget de la Ville de Roubaix, la faiblesse des rentrées d’impôts locaux est compensée par la Dotation de Solidarité Urbaine (37 millions d’euros) venant de l’État. Cette dotation de « solidarité » doit-elle être engloutie dans le budget pour la baisse d’impôts locaux de quelques uns ? Où aller à la résorption des inégalités, de la précarité et particulièrement à l’éducation et à la culture pour les enfants et les jeunes ? C’est le seul moyen de créer du développement humain durable, de l’autonomie et de la capacité d’agir. C’est la possibilité que Roubaix s’en sorte vraiment, par la richesse des talents et la diversité de tous ses enfants. Misons les moyens sur l’école, cultivons l’égalité des chances pour préparer l’avenir, créons de la confiance en la République, à la base…
Myriam Cau, Slimane Tir, Tounès Rahim
pour le groupe “Ensemble, le pouvoir d’agir”
La dureté des conditions d’existence
La dureté des conditions d’existence de beaucoup de Roubaisiens ne doit pas nous conduire à fermer nos cœurs, nos portes et notre intelligence aux enjeux du monde.
Le mal logement sévit, des personnes dorment à la rue, le 115 est saturé, réfugiés et roms luttent pour survivre et conserver leur dignité. Nous sommes riches car nous pouvons aller à l’école, être soignés, car nous vivons dans un pays démocratique.
Puisse cette fin d’année, nous donner l’énergie des combats collectifs et altruistes au service de l’homme et de la planète…
Myriam Cau, Slimane Tir, Tounès Rahim
pour le groupe “Ensemble, le pouvoir d’agir”
Janvier 2017
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.